Indiana Jones prend sa retraite
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Le dernier épisode de la série Indiana Jones aborde le déclin du héros qui prend sa retraite et vit dans un modeste appartement. Un mythe peut-il se terminer ainsi ?
Indiana Jones et le Quadrant de la destinée, chapitre 5, montre un héros seul et résigné : sa femme est partie et son fils est décédé, vraisemblablement décédé au Vietnam. Même à un âge avancé, les aventures ne l’abandonnent pas pour autant, surgissant de la période historique qui est celle de la saga, la dictature nazie et qui affecte directement trois des cinq films.
La rédaction de verdecasino.com/fr-ca a voulu regarder le nouveau film de Disney. Voici nos commentaires.
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Indiana Jones, un nom qui compte
Plus qu’un Indiana Jones ou un film avec ce héros international, il s’agit d’un Indiana Jones fractal, composé de nombreux morceaux d’autres Indiana Jones sortis au cours des quarante dernières années. C’est une œuvre qui transcende en quelque sorte les concepts de beau ou médiocre, parce qu’il est composé d’indices tirés de films antérieurs. Bref, faire un film à partir de parties recombinées de bons films ne garantit pas que le résultat sera aussi bon. Mais le Cadran de la destinée n’a pas besoin d’être beau : tout ce qu’il doit faire, c’est nous rappeler à quel point les films précédents étaient beaux, et nous offrir un dernier tour de manège qui nous fera toujours nous sentir bien.
Le Cadran de la destinée
La vieillesse du héros est le thème dominant du film, auquel le héros lui-même ne peut échapper. Grâce au Cadran de la destinée, le trésor à conquérir comme l’ont été l’arche perdue ou la quête du Saint Graal dans les films précédents, il est possible d’intercepter les portes pour s’envoler et voyager dans le temps. Cependant, il n’est pas possible d’échapper au voyage du temps, à l’imminence du troisième âge, à la vieillesse qui touche et afflige tout le monde.
Non seulement le héros, mais l’Amérique elle-même est désormais vieille et fatiguée. Nous sommes en 1969, juste après la mission Apollo 11 et l’alunissage. Manhattan est en fête pour accueillir les trois astronautes, mais le perfide nazi infiltré qui a collaboré avec la NASA à la conception du module orbital, considère cette entreprise comme tout à fait négligeable. Un vrai truc de guerre froide, pour voir qui arrivera le premier sur la Lune entre les Russes et les Yankees, un jeu d’enfant.
Les objectifs, les buts à atteindre sont tout autres. Comparée à la conquête du Temps, en effet, celle de l’espace est une mission insignifiante. Pour cela, il faut s’emparer du Cadran de la destinée, conçu par le célèbre mathématicien Archimède, dans la brillante antiquité grecque, qui a le pouvoir d’intercepter et de planifier les sauts temporels. Le changement est remarquable. C’est le temps, et pas l’espace, qui est désormais la seule et véritable frontière.
Qui était le véritable Indiana Jones ?
Alors que le dernier épisode d’Indiana Jones, le cinquième film de la saga consacrée aux aventures de l’archéologue interprété par Harrison Ford, sort en salles, nous découvrons le personnage historique qui se cache derrière le héros du film.
Il s’appelait Percy Harrison Fawcett et a révolutionné le monde de l’exploration en entrant dans la légende à plus d’un titre. Notamment avec sa mystérieuse disparition au cœur de l’Amazonie, où il espérait découvrir les ruines d’une ancienne civilisation (qu’il rebaptisa Z) et où il trouva la mort, en même temps que son fils et un autre très jeune explorateur.
Les aventures de Percy Fawcett
Percy Fawcett est né le 18 août 1867 à Torquay (Angleterre) d’un père indien et d’une mère anglaise. En 1886, il est incorporé dans la prestigieuse Royal Artillery et sert à Trincomalee, Ceylan. C’est là qu’il tombe amoureux de Nina Agnes Paterson, qu’il épouse, et qu’il rejoint la Royal Geographical Society, où il étudie la topographie et la cartographie.
Quelques années plus tard, il se retrouve à travailler comme géomètre pour les services secrets britanniques en Afrique du Nord. Le rôle d’espion ne lui convenait peut-être pas, mais il avait certainement d’autres projets en tête. En 1906, l’occasion lui est donnée de vivre sa première grande aventure.
Destination : l’Amérique latine. Mission : cartographier la région frontalière entre la Bolivie et le Brésil pour le compte de la Royal Geographical Society.
Armé d’un carnet de notes, d’une boussole et d’une machette, il se lance à pied dans la forêt inconnue dans une aventure dont il reste de nombreuses anecdotes.
En 1907, il abat un anaconda géant de 19 mètres.
Il rencontre des araignées géantes, de longs cours d’eau infestés de piranhas, des anguilles électriques.
Il voit des insectes, des parasites et des larves qui s’enfoncent sous la peau et y prolifèrent jusqu’à ce que le corps de leur hôte pourrisse.
Dans cet environnement hostile, il accomplit néanmoins sa mission, et retrouve en outre la source du Rio Verde au Brésil et celle de la rivière Heath à la frontière entre le Pérou et la Bolivie. Le tout en un temps record. Lors d’expéditions ultérieures, la conviction s’est renforcée en lui qu’une ancienne cité, qu’il a appelée Z, était enfouie dans le Mato Grosso, dont les traces étaient perdues depuis des siècles. C’est là, au milieu de la forêt inconnue, qu’il trouva la mort, avec sa femme et son fils.
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